Pourquoi la catégorisation?

Il vous est probablement tous déjà arrivé de vous sentir coupable d’avoir mangé un certain aliment. Comme si le fait que vous ayez finalement cédé à en manger faisait en sorte que votre journée était gâchée. TOUT vos efforts reliés à votre objectif “santé’’ étaient à l’eau.

La catégorisation des aliments, soit le fait de se dire que certains aliments sont mauvais pour la santé et d’autres bons, nous mène inévitablement vers un désir grandissant d’en manger. La nature humaine étant ainsi faite, tout ce qui est interdit, semble un brin plus intéressant ou du moins attire notre attention.

Prenez par exemple un individu qui a envie de manger une barre de chocolat (200 calories) et qui résiste constamment en tentant d’apaiser cet envie (et non sa faim) en prenant une collation plus saine tel qu’une pomme et une poignée d’amandes non salées (200 calories). Tôt ou tard, l’individu risque de céder à son désir grandissant pour sa fameuse barre de chocolat et ne saura s’arrêter à une seule barre. Bref, il risque de tomber dans la compulsion alimentaire, associée à un sentiment de culpabilité. Événement qui aurait pu être évité, si dès le départ, il avait écouté son corps et ne s’était pas interdit d’en manger.

Plaisirs oubliés…

On oublie trop souvent que l’alimentation ne sert pas uniquement qu’à nourrir le corps mais aussi l’esprit. Sans pour autant manger nos émotions, l’alimentation est pour la grande majorité des gens un plaisir, un moment de partage entre amis et famille. La variété et l’équilibre avant tout. Oui, on le sait qu’il faut manger le moins transformé possible, mais il faut cesser de catégoriser les aliments comme des bons et des mauvais choix, autrement, on reste coincé dans le cercle vicieux de la culpabilité alimentaire.

En d’autres mots, la prochaine fois que l’on vous offrira du dessert, je vous invite à réfléchir à cet article avant de refuser…